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CONVENTION NATIONALE D’OBJECTIFS : DES SUBVENTIONS JUSQU’À 70% POUR LES LABORATOIRES DE PROTHÈSE DENTAIRE

Des subventions jusqu’à 70% peuvent être accordées par l’Assurance Maladie pour les laboratoires de prothèse dentaire.
L’UNPPD en tant qu’organisation professionnelle représentative des laboratoires de prothèse dentaire œuvre depuis toujours dans la lutte des risques professionnels et la protection des prothésistes dentaires sur leur lieu de travail.
Depuis plusieurs mois nos services ont étudié avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie la mise en place d’une nouvelle Convention Nationale d’Objectifs. Cette dernière a été signée en juillet dernier par le Président de l’UNPPD, Laurent Munerot et Mickaël Guiheneuf, Ingénieur Conseil de la Direction des risques professionnels.
L’aide significative que peut vous apporter ce dispositif, vous permettra d’améliorer les conditions de travail de votre personnel. Vous limiterez ainsi les risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles, tout en développant la productivité de votre entreprise.
Cette dernière fixe un programme d’actions de prévention spécifique pour la profession et va permettre aux laboratoires d’obtenir des subventions allant de 15 à 70%.

Elles concernent trois problématiques rencontrées dans la profession :
Les agents chimiques dangereux ;
Les troubles musculo-squelettiques ;
Le bruit et les chutes.
Pour ce faire, vous devez contacter la CARSAT locale afin qu’un contrôleur de sécurité intervienne.
Les situations de travail sont analysées et un plan d’action est établi en concertation avec le laboratoire.
Le métier évolue énormément depuis quelques années et l’innovation ne doit pas se limiter aux technologies proprement dites. Elle fait partie d’un tout et doit impérativement intégrer la prévention des risques.
Cette convention débute le 1er septembre 2019 et a une durée de 4 ans, l’UNPPD ne peut que vous encourager à solliciter votre CARSAT dès à présent.
Une série d’articles sera également publiée dans les prochaines semaines sur les différents risques professionnels rencontrés dans les laboratoires de prothèse dentaire.
Source : site de l’UNPPD

Convention : qu’en pensent les syndicats ?
Pour les chirurgiens-dentistes de France, la nouvelle convention induite « plus de prévention et des soins accessibles ». Le FDSL y voit quant à elle une « usine à gaz ».
La nouvelle Convention national a été signée le 21 juin 2018 entre les Chirurgiens-dentistes de France (CDF), l’Union dentaire, l’Uncam et l’Unocam. Une grande partie de ses dispositions s’applique depuis le 1er Avril 2019, rappellent les CDF. Parmi celles-ci, « plus de préventions pour les enfants et les jeunes », souligne dans un communiqué le syndicat. L’examen bucco-dentaire (EBD) auparavant dédiéaux 6-18 ans devient un dispositif accessible dès 3 ans et jusqu’à 24 ans. D’autre part, de nouveaux types de soins sont remboursés, c’est le cas de la prise en charge de l’application de vernis.
Les CDF saluent un « meilleur accès aux soins pour tous » grâce aux plafonds instaurés sur les couronnes céramométalliques et métal. Ils soulignent également » une meilleure prise en charge des populations fragiles », au travers de deux mesures. La nouvelle convention intègre une revalorisation de la séance de soin à hauteur de 100 euros pour les patients en situation d’handicap et des dispositions pour les patients diabétiques au travers de la prise en charge d’un bilan parodontal.
L’examen pour les enfants de 3 ans
La FSDL est particulièrement sévère sur cette nouvelle convention qu’elle juge par voix de son président Patrick Solera » imaginée par des technocrates » et qualifie d’ « usine à gaz ». Le président de la FSDL fustige d’autre part dans un éditorial la création de différents paniers de soins « aussi stupides et irréalistes que le mode de calcul de leur plafonnement tarifaire ». Il estime qu’en matière de prévention, le compte n’y est pas « quand on nous ajoute en tout et pour tout un EBD pour les enfants de 3 ans et une fluorisation à 25 euros pour les enfants de 6 à 9 ans sous conditions de prise en charge ».
Pour la FSDL, la mise en place du Reste à charge zéro par les mutuelles « tronquera la relation de confiance nécessaire au contrat de soins par la décision finale du patient soumis à l’illusion du tout gratuit« . Le temps administratif va augmenter selon Patrick Solera : » La méconnaissance des patients pour les impératifs prothétiques et l’utilisation des différents matériaux ainsi que l’obligation de présenter plusieurs devis (dont un RAC 0) rendra l’information globale due à chaque patient chronophage et indigeste« .
Pour former les praticiens à cette nouvelle convention, les CDF proposent une formation en ligne gratuite(1) détaillant les revalorisations, les nouveaux actes, les rééquilibrages, le Reste à charge zéro et les paniers. La FSDL a quant à elle mis en place un site internet dédié à la convention(2) où les chirurgiens-dentistes pourront trouver des éclaircissements sur les textes réglementaires, les matériaux et les « outils permettant de bien coder« .
(1) site CDF: https://formation-lescdf.fr/cours/e-learning-convention-2018/
(2)Site de la convention : https://convention2019.fsdl.fr/
source : article paru dans le journal Le Dentoscope n°207.