
Catégorie : Juridique et Droit


Évaluation des risques professionnels : Le risque Électrique

L’évaluation des risques professionnels est une obligation légale qui vise à initier un travail de prévention dans les entreprises. Cette évaluation est réalisée à l’aide du DOCUMENT UNIQUE. Ce dernier
n’est pas formalisé mais doit revêtir une forme pratique et adaptée à la profession. Le premier travail à faire est le découpage du laboratoire en UNITÉ DE TRAVAIL.
Dans les articles précédents nous avons étudié les unités de travail suivantes : les postes de mise en revêtement, de coursier, de sableuse, de résine et du ménage. Depuis cet été nous avons changé d’approche et nous avons examiné les risques qui s’appliquent sur la totalité du laboratoire, comme le risque de chute et dernièrement le risque biologique.
L’échelle de cotation du risque adoptée jusqu’à présent pour analyser l’exposition au sein des unités de travail n’est plus pertinente à ce niveau. Pour cette raison nous aborderons les facteurs de risque mais nous ne les quantifierons pas. Ce qui ne retire rien aux actions de prévention à mettre en œuvre puisqu’elles consistent à réduire ces facteurs au plus bas niveau compatible avec le bon fonctionnement du laboratoire. Nous examinons aujourd’hui le risque électrique.
Au sein des laboratoires, le risque électrique est essentiellement dû au contact des salariés avec des pièces sous tension et à la surcharge des installations avec des multiprises. Le risque est accru par la proximité de zones humides et de vapeur d’eau qui favorisent le passage du courant et par une atmosphère riche en aérosols inflammables (méthacrylates, poussières…) qui peuvent transformer une étincelle en explosion.
Les dommages
Les électrisations ou les électrocutions entraînent des brûlures des tissus au point de contact et des lésions internes sur les muscles (tétanisation), en particulier sur le cœur (fibrillation). Ces dernières sont d’autant plus graves que le salarié est âgé.
En atmosphère inflammable un arc électrique peut générer un départ de feu ou une explosion avec des risques de brûlure évidents.
Les modes d’exposition
Des fils dénudés ou cisaillés par vieillissement ou usure mécanique, des prises murales détériorées ou des jonctions mal protégées sont des sources de contact, essentiellement avec les doigts.
L’utilisation d’une multiprise mal calibrée et surchargée peut faire fondre l’isolant des fils, de même un positionnement mal adapté peut l’exposer à des projections de liquide (rappelons qu’un liquide renversé descend toujours !)
Les fils d’alimentation des machines-outils portatives utilisées pour abraser ou couper peuvent être détériorés et ainsi exposer leur utilisateur.
Les changements d’ampoule peuvent être à l’origine de contacts accidentels avec une source électrique et un risque secondaire de chute après le choc électrique.
PRÉVENTION
La prévention passe par deux points essentiels, respecter les règles en vigueur à l’installation du laboratoire et éviter les dérives dans le temps.
Les normes et les règles doivent être respectées à la conception et l’installation doit être réalisée par un professionnel. Le tableau électrique, le nombre de prises murales et le câblage doivent être adaptés aux besoins du laboratoire et éventuellement à
son évolution future. Les postes de travail doivent être conçus pour intégrer des gestes réflexes de l’opérateur, sa proximité avec des pièces sous tension et la chute éventuelle de l’outillage.
Pour éviter les dérives dans le temps, les laboratoires sont dans l’obligation de faire passer annuellement un organisme de contrôle et de faire réaliser immédiatement, par un électricien, les mesures correctives demandées.
De plus faire habiliter un salarié dans le domaine électrique permet au laboratoire de lui confier en toute sécurité les changements d’ampoule, de s’assurer qu’il a été formé et qu’il est apte médicalement (avec une attention particulière sur la perception des couleurs et le risque cardiovasculaire).
ÉVALUATION DU RISQUE PROFESSIONNEL
Le risque peut être évalué par exemple selon les facteurs suivants :
> Présence de multiprises (en particulier sur le sol)
> Existence de pièces conductrices à nu (fils entamés, prises mal fixées…)
> Absence de contrôle annuel des installations
> Présence des mêmes remarques année après année sur la fiche de contrôle annuel
> Absence d’un salarié formé et habilité au risque électrique
Un laboratoire sans aucun facteur de risque est un laboratoire a faible risque électrique et inversement un laboratoire qui cumule tous ces facteurs est un laboratoire à risque électrique élevé. Une gradation peut être établie entre ces deux extrêmes.
REMARQUE
L’évaluation doit être réalisée sur place par un organisme compétent et en aucun cas par téléphone ou par Internet car chaque laboratoire possède ses spécificités et ses contraintes.
Source : site de l’UNPPD

Rupture de la période d’essai

Ai-je le droit de rompre la période d’essai alors que la date limite du délai de prévenance est passée ?
Pour pouvoir évaluer les compétences d’un salarié dans son travail, notamment au regard de son expérience, vous intégrez, dans son contrat de travail, une clause prévoyant une période d’essai.
Rupture de la période d’essai et délai de prévenance
Au cours de la période d’essai, chaque partie dispose d’un droit de rupture discrétionnaire.
Ainsi, sauf disposition conventionnelle ou contractuelle contraire, l’employeur et le salarié peuvent rompre le contrat au cours de l’essai unilatéralement sans motif, ni formalisme, ni indemnité.
Attention toutefois à la rupture abusive !
La rupture de la période d’essai est libre mais vous devez respecter un délai de prévenance pour les CDI, ainsi que pour les CDD comportant une période d’essai d’au moins une semaine. En effet, la rupture de la période d’essai doit être notifiée au salarié dans un délai minimum. Ce délai varie selon le temps de présence du salarié dans l’entreprise.
Ainsi, votre salarié doit être informé de votre volonté de rompre dans un délai qui ne peut être inférieur à :
24 heures en deçà de 8 jours de présence ;
48 heures entre 8 jours et 1 mois de présence ;
2 semaines après 1 mois de présence ;
1 mois après 3 mois de présence (Code du travail, art. L. 1221-25).
Rupture de la période d’essai sans respecter le délai de prévenance
Si vous ne respectez pas ce délai de prévenance pour informer le salarié de votre volonté de rompre la période d’essai, la rupture du contrat ne sera pas considérée comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse.
En effet, le contrat de travail est rompu pendant la période d’essai et la Cour de cassation estime qu’il n’y a pas licenciement même si le délai de prévenance n’a pas été honoré.
Si vous ne respectez pas le délai de prévenance, le salarié a droit, sauf faute grave, à une indemnité compensatrice égale au montant des salaires et avantages qu’il aurait perçus jusqu’à la date d’expiration du délai de prévenance (indemnité de congés payés comprise) (Code du travail, art. L. 1221-25).
Oui, vous pouvez rompre le contrat de travail pendant la période d’essai même si vous avez notifié votre décision après la date limite du délai de prévenance.
Et ne pensez pas que vous devez prolonger le contrat en cours pour respecter ce délai de prévenance. Si vous faites cela, la rupture sera qualifiée de licenciement sans cause réelle et sérieuse, le salarié n’étant plus en période d’essai.

La faute inexcusable à ne pas négliger

LA RESPONSABILITÉ DE VOTRE LABORATOIRE
Votre responsabilité civile professionnelle peut être engagée pour tous les actes professionnels effectués par votre laboratoire, dès lors que des
préjudices ont été causés :
aux clients,
aux fournisseurs dans le cadre de leurs relations contractuelles,
à des tiers, par la prestation effectuée, même en dehors de tout rapport contractuel
La Responsabilité Civile Professionnelle est une garantie essentielle à la sécurité financière de votre laboratoire.
C’est pourquoi il s’agit d’une garantie importante dans l’exercice de vos activités.
LA FAUTE INEXCUSABLE
Tout employeur est tenu d’une obligation de sécurité vis-à-vis de ses salariés.
En cas d’accident du travail ou maladie professionnelle, tout salarié peut faire reconnaître la faute inexcusable de l’employeur qui en est à l’origine, afin d’obtenir une meilleure indemnisation de son préjudice.
Récemment, une entreprise a été condamné à verser un montant supérieur à 500 000 € pour faute inexcusable par suite d’un accident du travail.
Les conséquences financières d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle peuvent être la responsabilité du Laboratoire.
2 174 CAS DE SILICOSE EN 10 ANS
Dans notre profession, la silicose est une source de l’engagement de votre responsabilité au titre de la Faute Inexcusable en maladie professionnelle.
Dans ce contexte, la Sécurité Sociale, les organismes de prévoyance, le salarié, peuvent demander réparation de leurs préjudices (prestations de santé, indemnités journalières, rente d’invalidité).
Dans le cas d’une mise en cause, la preuve de la faute doit être
apportée par la partie adverse.
Les étapes sont généralement les suivantes :
L’inspection du travail vient dans votre Laboratoire pour vérifier votre Document Unique (mise à jour annuellement) et les moyens de prévention mis en place pour les salariés
Elle rédige un rapport qui servira de base pour engager une procédure de responsabilité (Vous n’aurez pas accès à ce rapport)
Votre assureur va défendre vos intérêts pour dégager votre responsabilité ou indemniser la partie adverse si votre responsabilité ou si la faute est avérée.
QUELLE GARANTIE ASSURANCE SOUSCRIRE ?
Lorsqu’elle est comprise dans votre contrat d’assurances, la Faute Inexcusable est garantie au titre de la Responsabilité Civile du chef d’entreprise et couvre généralement l’accident et la maladie du fait de la profession.
Attention certaines compagnies excluent la maladie professionnelle.
Source : site de l’UNPPD

ÉVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS : LE RISQUE BIOLOGIQUE

L’évaluation des risques professionnels est une obligation légale qui vise à initier un travail de prévention dans les entreprises. Cette évaluation est réalisée à l’aide du
DOCUMENT UNIQUE. Ce dernier n’est pas formalisé mais doit revêtir une forme pratique et adaptée à la profession. Le premier travail à faire est le découpage du laboratoire en UNITÉ DE TRAVAIL.
Dans les articles précédents nous avons étudié les unités de travail suivantes : les postes de mise en revêtement, de coursier, de sableuse, de résine et du ménage.
Depuis le dernier article (le risque de chute) nous avons changé d’approche et nous examinons maintenant les risques qui s’appliquent sur la totalité du laboratoire. L’échelle de cotation du risque adoptée jusqu’à présent pour analyser l’exposition au sein des unités de travail n’est plus pertinente à ce niveau.
Pour cette raison nous aborderons les facteurs de risque mais nous ne les quantifierons pas.
Ce qui ne retire rien aux actions de prévention à mettre en œuvre puisqu’elles consistent à réduire ces facteurs au plus bas niveau compatible avec le bon fonctionnement du laboratoire.
Nous allons traiter ici le risque biologique. Il s’agit des germes véhiculés par le sang ou la salive. Ces germes en provenance des patients se déposent sur les moulages, les empreintes ou les appareils mis en réparation et se diffusent à travers le laboratoire. Les traces peuvent être visibles ou pas.
Les praticiens ont pour obligation de décontaminer les pièces avant qu’elles n’arrivent dans le laboratoire. Dans la pratique cette opération est mal réalisée et les opérateurs constatent fréquemment que de nombreuses pièces arrivent souillées.
Les dommages
Maladies infectieuses d’origine virale ou bactérienne telles que VIH, hépatites, mononucléoses.
Les modes d’exposition
Les germes peuvent survivre et se multiplier si les conditions de transit sont favorables, présence de liquide physiologique (sang, salive) et chaleur estivales pendant le transport dans le coffre du véhicule du coursier par exemple.
Les germes sont ensuite diffusés dans le laboratoire par les différentes manipulations. Ils peuvent se déposer sur les mains des opérateurs puis être ingérés si les mains sont portées à la bouche ou franchir la barrière cutanée par les plaies et les muqueuses ou encore être inhalés.
Une fois franchi le seuil du laboratoire, la présence et la prolifération des germes sont difficilement maîtrisables. Les virus ont besoin d’hôtes pour se développer mais les bactéries peuvent résister des années dans un environnement hostile.
Prévention
La prévention face au risque biologique est une procédure aisée à mettre en place et peu onéreuse. Pour être efficace elle doit intervenir à l’arrivée des produits dans le laboratoire.
Tout d’abord l’opérateur doit être muni de gants pour déballer les produits (gants jetables).
Ensuite chaque pièce doit être décontaminée par un produit biocide adapté (trempage ou pulvérisation).
ÉVALUATION DU RISQUE PROFESSIONNEL
Le risque peut être évalué par exemple selon les procédures appliquées (risque décroissant) :
> Aucune procédure en place
> Rinçage à l’eau des pièces souillées (détection visuelle) à l’initiative des opérateurs
> Décontamination par un produit adapté des pièces souillées (détection visuelle)
> Décontamination systématique des pièces à l’arrivée au laboratoire
REMARQUE
Ce risque au regard des autres risques étudiés précédemment est faible, cependant vu la modestie de l’investissement destiné à la prévention on peut s’en tenir aux propos d’un opérateur « c’est tellement plus agréable de travailler sur des pièces propres. » On peut également rajouter que c’est plus professionnel !
L’évaluation doit être réalisée sur place par un organisme compétent et en aucun cas par téléphone ou par Internet car chaque laboratoire possède ses spécificités et ses contraintes.
Source : site de l’UNPPD

ÉVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS : LE RISQUE DE CHUTE

L’évaluation des risques professionnels est une obligation légale qui vise à initier un travail de prévention dans les entreprises.
Cette évaluation est réalisée à l’aide du DOCUMENT UNIQUE. Ce dernier n’est pas formalisé mais doit revêtir une forme pratique et adaptée à la profession.
Le premier travail à faire est le découpage en UNITÉ DE TRAVAIL.
Dans les articles précédents nous avons étudié les unités de travail suivantes : les postes de mise en revêtement, de coursier, les sableuses, les résines et le poste du ménage.
A partir d’aujourd’hui nous changeons d’approche et nous examinons les risques qui s’appliquent sur la totalité du laboratoire. L’échelle de cotation du risque adoptée jusqu’à présent pour analyser l’exposition au sein des unités de travail n’est plus pertinente à ce niveau. Pour cette raison nous aborderons les facteurs de risque mais nous ne les quantifierons pas. Ce qui ne retire rien aux actions de prévention à mettre en œuvre puisqu’elles consistent à réduire ces facteurs au plus bas niveau compatible avec le bon fonctionnement du laboratoire.
Nous allons traiter ici le risque de chute de plain-pied. C’est-à-dire le risque de chute sur une surface ne présentant aucune rupture de niveau ou des ruptures de faible niveau (marches) et nous évoquerons également le cas des escaliers.
Contrairement à ce qui semble intuitif, l’essentiel de la responsabilité d’une chute n’est pas imputable à la personne qui chute mais à son environnement professionnel.
Le danger est rarement manifeste (présence banale de traces humides ou de résine sur le sol…) il est également très souvent liée à un déplacement rapide (ce qui est la norme dans un laboratoire !)
Les dommages
Ils vont de quelques contusions à des entorses ou des fractures et en France, en moyenne ces chutes de plain-pied sont à l’origine d’une vingtaine de morts par an. La gravité du dommage augmente avec l’âge car la masse musculaire diminue, les tissus deviennent moins souples et les gestes plus lents et moins précis.
Les modes d’exposition
Un sol glissant est un premier facteur de risque. Le sol peut être glissant car lors de l’installation du laboratoire un revêtement du sol inadapté a été choisi et l’utilisation normale des produits du laboratoire (résine, plâtre, revêtement, vapeur d’eau…)
aggrave la situation.
Le sol peut également être rendu glissant par des projections non maîtrisées de résines ou de liquides.
Un second facteur de risque est la présence de marches ou de dénivelés. Ces derniers sont fréquents lors des agrandissements de laboratoire qui utilisent des pièces annexes.
Un troisième facteur de risque est la présence d’un escalier, surtout s’il est doté de marches étroites démunies de nez de marches adaptés, d’une seule main courante et mal éclairé.
Enfin un quatrième facteur de risque est la présence d’un animal de compagnie en liberté dans le laboratoire, chien ou chat ou le déplacement répété et plus ou moins rapide des collaborateurs.
Prévention
Qualité du sol
Lors de l’aménagement du laboratoire il faut s’assurer de la qualité du sol. Il doit être antidérapant et faire l’objet d’un entretien adapté (il existe des normes et les CARSAT peuvent aider au choix). Les pièces « humides » doivent être dotées de caillebotis. Ces derniers ne doivent pas être trop épais pour éviter de créer un dénivelé. Les résines doivent être captées au plus près de leur émission, avant qu’elles ne se dispersent sur le sol et augmentent sa glissance.
Présence de marches
Il faut éviter au maximum la présence de marches dans le laboratoire et si l’environnement le permet, les remplacer par des plans inclinés munis de dispositifs antidérapants et éventuellement de rampes. Ce sol sans marches s’il diminue le risque de chute possède également un second atout, il permet de mécaniser une partie des tâches du personnel. Par exemple les charges (sacs de plâtre, seaux de ponce ou de revêtement, bac de décantation…) peuvent être transportées sur des chariots ou des tablettes mobiles à travers tout le laboratoire. Le ménage peut également être réalisé à l’aide d’une auto-laveuses si la surface est importante et la circulation aisée.
Présence d’un escalier
En cas de présence d’un escalier, il doit être doté de deux mains courantes, les nez de marches doivent être antidérapants et la commande d’éclairage aisément accessible dans les deux sens de circulation. Enfin, il peut être envisagé de le doubler par un monte-charge pour éviter le port de charges dans l’escalier.
Présence d’animaux ou déplacements collaborateur
Les animaux de compagnie ont tendance à se coucher un peu partout ou débouler dans les jambes sans que les salariés puissent les détecter à temps pour peu qu’ils transportent des charges qui masquent le sol devant eux.
Ces animaux sociaux doivent être cantonnés aux bureaux ou maintenus hors du laboratoire, d’autant que leur habitude de flairer au niveau du sol ou de se lécher les expose fortement à toutes les poussières délétères du laboratoire (silice, particules métalliques…)
Concernant les déplacements, au vu des différents postes et de l’organisation de travail, les collaborateurs ont tendance à se déplacer très rapidement (voir à courir) dans le laboratoire ce qui augmente le risque de chute.

ÉVALUATION DU RISQUE PROFESSIONNEL
Le risque peut être évalué par exemple selon les facteurs suivants :
> Sol glissant
> Présence de marches
> Présence d’escalier
> Présence d’animaux ou déplacement collaborateur
Un laboratoire sans aucun facteur de risque est un laboratoire a faible risque de chute et inversement un laboratoire qui cumule tous ces facteurs est un laboratoire à risque élevé de chute. Une gradation peut être établie entre ces deux extrêmes.
REMARQUE
L’évaluation doit être réalisée sur place par un organisme compétent et en aucun cas par téléphone ou par Internet car chaque laboratoire possède ses spécificités et ses contraintes.
Source : site de l’UNPPD

Évaluation des risques professionnels : le poste du Ménage

L’évaluation des risques professionnels est une obligation légale qui vise à initier un travail de prévention dans les entreprises.
Cette évaluation est réalisée à l’aide du DOCUMENT UNIQUE. Ce dernier n’est pas formalisé mais doit revêtir une forme pratique et adaptée à la profession.
Le premier travail à faire est le découpage en UNITE DE TRAVAIL.
Dans les articles précédents nous avons étudié les unités de travail suivantes : les postes de mise en revêtement, de coursier, les sableuses, les résines et le plâtre. L’unité de travail que nous examinons aujourd’hui est le poste du ménage.
Le ménage est très important en prothèse dentaire puisqu’il a comme objet essentiel de retirer la poussière. Or un laboratoire engendre beaucoup de poussière et elle est généralement délétère. On y retrouve du plâtre, des particules métalliques, du revêtement…et le ménage remet en suspension toutes ces poussières avant de les éliminer en partie seulement..
Les dommages
Ces poussières lorsqu’elles sont inhalées par le personnel peuvent induire une irritation des yeux, une inflammation des voies respiratoires, des bronchites chroniques, des fibroses pulmonaires ou des irritations de la peau en cas d’allergie… Le personnel chargé du ménage est soumis aux mêmes dommages que le personnel du laboratoire. Le risque est un peu plus faible car le temps d’exposition est en général moins élevé que celui d’un salarié du laboratoire.
Les modes d’exposition
La principale exposition de l’opérateur chargé du ménage est l’utilisation de l’aspirateur. En effet dans la grande majorité des cas l’aspirateur est un modèle grand public. Or ce type d’aspirateur est inadapté car les filtres ne retiennent pas les particules les plus fines et les plus dangereuses (silice, chrome, nickel…) ; pendant l’aspiration elles ressortent à l’arrière de l’appareil, elles sont mises en suspension au sein du local et l’opérateur les inhale. Ces poussières ne sont pas éliminées et se déposent à nouveau après l’action de nettoyage. Lors de la reprise de l’activité du laboratoire elles sont remises en suspension au moindre courant d’air ou lors du passage du personnel.
Prévention
Un nettoyage avec une serpillière peut être envisagé mais il est moins efficace que l’aspirateur professionnel sur des sols souvent encombrés (fils, tuyauteries, seaux, sacs, tapis…)
Enfin les plans de travail doivent être nettoyés avec une lingette humide qui ne remet pas en suspension les particules fines. Cette lingette doit être jetée ou rincée correctement pour éliminer ces poussières délétères.

Si le personnel chargé du nettoyage n’est pas un salarié du laboratoire, il faut informer le responsable de l’entreprise de nettoyage des risques encourus par son salarié, en particulier sur la présence de particules métalliques, de revêtement (silice cristalline) etc…
Il faut privilégier chaque fois que possible la réalisation du ménage pendant les heures d’ouverture du laboratoire. Cette disposition permet de fidéliser le personnel et favorise une connaissance mutuelle. Le travail est ainsi de meilleure qualité que s’il est effectué le soir ou le week-end. De plus cette mesure évite la position de travailleur isolé, toujours contraignante en raison des mesures à mettre en place (plan de prévention, premier secours…)
Ensuite il faut mettre à la disposition de l’agent chargé du nettoyage un aspirateur de type professionnel, gage d’une bonne étanchéité, doté d’une filtration adaptée, type “filtration absolue” ou “silice” ou “très haute efficacité” et si possible HEPA 13 ou 14.
REMARQUE 1 : S’assurer que le personnel chargé du nettoyage connaît les dangers des produits manipulés.
REMARQUE 2 : Si la surface du laboratoire est importante et les axes de circulation dégagés (laboratoire de province) privilégier l’utilisation d’une auto-laveuse.
REMARQUE 3 : Une bonne solution consiste à utiliser des bouches d’aspiration installées dans chaque local et reliées à l’aspiration centralisée du laboratoire lorsqu’elle existe. Il suffit alors de brancher le serpentin
d’aspiration dans chaque pièce pour aspirer les poussières qui seront traitées par le dispositif central.
REMARQUE 4 : BANNIR l’utilisation d’un balai qui remet une partie des poussières en suspension sans les éliminer.
REMARQUE 5 : L’évaluation doit être réalisée sur place par un organisme compétent et en aucun cas par téléphone ou par Internet car chaque laboratoire possède ses spécificités et ses contraintes.
REMARQUE 6 : Cette évaluation va permettre de hiérarchiser les risques présents dans le laboratoire afin de les traiter de façon pertinente. L’objectif étant d’arriver, éventuellement en plusieurs années, à une évaluation à 4/16 pour un risque côtoyé quotidiennement et pour chaque unité de travail.
Source : site de l’UNPPD

Évaluation des risques professionnels : le poste des résines méthacrylates

Dans les articles précédents nous avons étudié les unités de travail suivantes : les postes de mise en revêtement, de coursier et les sableuses. L’unité de travail que nous
examinons aujourd’hui est le poste des méthacrylates.
Les méthacrylates (monomère et polymère) sont très présents en prothèse amovible, en orthodontie et sont également utilisés pour les réparations au sein de nombreux laboratoires.
On peut observer deux techniques de préparation du produit : la récupération à la demande du monomère liquide déposé dans un petit godet ou utilisation de la technique “poivre et sel”.
Dans les deux cas, le produit étant très volatil il s’évapore au contact de l’air et se répand dans le laboratoire. Son odeur est très caractéristique mais beaucoup d’opérateurs ne la remarquent plus.
Les dommages
Ce produit lorsqu’il est inhalé, irrite les voies respiratoires (toux…) et lorsqu’il est étalé à l’aide d’un doigt provoque des irritations cutanées (dermites…) L’utilisation régulière de cet agent pendant des années peut entraîner des troubles neurologiques chez les opérateurs et favorise le développement de l’asthme, d’eczémas et d’allergies.
Les modes d’exposition
Les deux modes privilégiés sont l’inhalation et le contact cutané.
D’une manière générale, le produit étant très volatil et léger, dès qu’il est au contact de l’air il s’évapore, s’élève et se mélange à l’atmosphère du local. L’opérateur qui le manipule inhale alors de grandes quantités de cet agent. Très souvent c’est l’ensemble des salariés du laboratoire qui en respire car ce gaz se répand très vite dans tous les locaux.
D’autre part, certains opérateurs ont l’habitude de lisser la résine avec leur doigt et pour s’essuyer utilisent un chiffon qu’ils stockent sous le plan de travail. Le produit traverse la barrière cutanée et peut déclencher des irritations locales. De plus ce bout de tissus imbibé va sécher très vite et contribuer à diffuser ce gaz dans les locaux.
PREVENTION
La principale mesure de prévention va consister à capter le gaz dès son émission, par le haut ou par l’arrière du poste de travail avant qu’il n’atteigne les voies respiratoires de l’opérateur puis de l’ensemble du personnel du local.
Ce captage peut être réalisé de différentes façons, ce peut être une petite “cloche” installée 20 cm au-dessus du poste de travail, cette cloche peut être articulée pour pouvoir être déplacée en fonction des travaux effectués, ce peut être une hotte munie d’un volet mobile à l’avant, ou une petite “box”. Le produit ainsi aspiré doit être rejeté à l’extérieur, la filtration n’est pas une nécessité.
On peut considérer deux cas de figure : si l’activité concernant les méthacrylates est faible, un ou plusieurs postes dédiés peuvent être créés dans le laboratoire.
Dans ce cas les opérateurs se déplacent et font les manipulations de méthacrylates à ce poste, l’opération peut être conduite en position debout.
Ce schéma est intéressant si plusieurs opérateurs effectuent peu de travaux sur ce produit. Par contre si un ou plusieurs opérateurs sont spécialisés et travaillent essentiellement sur cet agent, il faut équiper leur poste.
De plus les opérateurs qui utilisent leur doigt pour lisser doivent progressivement apprendre à utiliser un instrument adapté pour réaliser ce geste et les chiffons imbibés doivent disparaître du laboratoire.

L’évaluation de la gravité
REMARQUE 1 : Contrairement aux postes de travail évalués précédemment (mise en revêtement, coursier, sableuse) il n’existe pas de risque mortel (note de 4/4 pour la gravité) lié à une exposition aux méthacrylates.
Le port d’un masque
REMARQUE 2 : Le port d’un masque est illusoire, tout au plus il peut arriver à « cacher » l’odeur. Sauf pour de courtes manipulations (travail sur un ou deux petits godets par exemple) avec le port d’un masque de type A . Dans ce cas seul l’opérateur est protégé, le reste du personnel est exposé.
L’aspiration à la cheville
REMARQUE 3 : L’aspiration au niveau de la cheville est calibrée pour retenir des particules (métal, revêtement…) elle est inopérante pour les méthacrylates (gaz) qui traversent le système de filtration.
L’explosion
REMARQUE 4 : L’utilisation au sein d’un même local de bec Bunsen et de méthacrylates sans système d’aspiration peut dans certaines circonstances engendrer une explosion car les méthacrylates ont des vapeurs très inflammables.
L’évaluation
REMARQUE 5 : Elle doit être réalisée sur place par un organisme compétent et en aucun cas par téléphone ou par Internet car chaque laboratoire possède ses spécificités et ses contraintes.
La hiérarchisation
REMARQUE 6 : Cette évaluation va permettre de hiérarchiser les risques présents dans le laboratoire afin de les traiter de façon pertinente.
L’objectif étant d’arriver, éventuellement en plusieurs années, à une évaluation à 4/16 pour un risque côtoyé quotidiennement et pour chaque unité de travail.
Source : site de l’UNPPD

Évaluation des risques professionnels : Le Poste de Sableuses

L’évaluation des risques professionnels est une obligation légale qui vise à initier un travail de prévention dans les entreprises. Cette évaluation est réalisée à l’aide du DOCUMENT UNIQUE. Ce dernier n’est pas formalisé mais doit revêtir une forme pratique et adaptée à la profession.
Le premier travail à faire est le découpage en UNITÉ DE TRAVAIL. Dans les articles précédents nous avons étudié les postes de mise en revêtement et de coursier. L’unité de travail que nous examinons aujourd’hui est le poste des sableuses.
Les sableuses diffusent généralement des poussières délétères et très fines. En effet, l’action de sabler une pièce consiste à lui arracher des petites particules de sa surface (métal, revêtement…) Ces petites particules si elles ne sont pas captées se diffusent dans l’atmosphère du laboratoire sous forme de poussière.
Les dommages
Ces poussières fines lorsqu’elles sont inhalées pénètrent profondément dans les alvéoles pulmonaires. Elles provoquent une inflammation, souvent chronique, à bas bruit qui peut être à l’origine de cancers pulmonaires ou de silicoses. Ces atteintes sont irréversibles et les symptômes apparaissent tardivement.
Les modes d’exposition
Dans la plupart des laboratoires, ce qui est frappant en observant les sableuses, c’est la présence de poussières autour de l’appareil, sur le plan de travail et sur le sol. Or le matériel est prévu pour isoler deux espaces, l’un à l’intérieur de la sableuse, pollué relié à l’aspiration et l’autre externe, plus propre au sein duquel le salarié respire. Il faut donc rechercher comment la poussière passe d’un espace à l’autre. Le premier point se situe au niveau des manchons qui peuvent être en mauvais états et qui n’assurent plus l’étanchéité du dispositif ; le retrait des mains à la fin de l’opération dépose donc à chaque fois un peu de poussière de part et d’autre de l’appareil. Le second endroit est l’ensemble des tubulures situé à l’arrière de la sableuse et destiné à évacuer les poussières ; ces tubulures et leurs jonctions peuvent être mal fixées ou détériorées et laisser passer la poussière. Le troisième élément est le capot avant du matériel ; lors de son ouverture si l’air intérieur est mal évacué ou si les joints sont défectueux, de la poussière est projetée à l’extérieur du dispositif.
A chaque fois c’est une petite quantité de particules qui se retrouve autour de la sableuse mais comme ce matériel est très utilisé, à la fin de la journée la poussière devient visible et à la fin de la semaine ce sont de petits tas qui entourent l’appareil ! Et toute la semaine les opérateurs inhalent cette poussière remise en suspension par leurs va et vient autour de la machine pour sabler.
2 174 cas en 10 ans; Affections dues à la silice
PRÉVENTION
La prévention va consister à maîtriser l’émission de poussière puis à évacuer cette dernière et enfin à nettoyer régulièrement les abords de la sableuse.
MAÎTRISER L’ÉMISSION DE LA POUSSIÈRE
Les tubulures doivent être en matériau rigide sur la plus grande longueur possible et maintenues en bon état. Les angles doivent être proches de 120° pour conserver la qualité de l’aspiration sans générer de bruit (en particulier éviter les coudes à angle droit qui perturbent l’écoulement aéraulique.)
Le capot doit être nettoyé quotidiennement à l’aide d’une éponge humide et doit être changé s’il présente des rayures. Les joints doivent subir le même régime.
Les manchons doivent être en bon état et prolongés par des gants pour obtenir une parfaite étanchéité. Ces gants doivent permettre une bonne sensibilité et donc être suffisamment fin. Une période d’adaptation doit être prévue, en particulier pour que le geste professionnel sur les pièces les plus petites puisse être réalisé aisément. Ces gants doivent être changés lorsqu’ils sont percés.
ÉVACUER LA POUSSIÈRE
L’aspiration doit être puissante pour éliminer le maximum de particules, dédiée à l’installation et fixée à demeure. Le nettoyage des filtres ou la vidange des sacs est une opération ponctuelle qui doit être réalisé régulièrement par un opérateur doté d’un masque FFP3.
NETTOYER LES ABORDS DE LA SABLEUSE
Le plan de travail, l’arrière de l’appareil et le sol devant la sableuse doivent être nettoyés à l’éponge humide quotidiennement afin de piéger les particules de métal, de silice, de corindon… sans les remettre en suspension dans l’atmosphère.

Les sableuses automatiques
REMARQUE 1 : Chaque fois que cela est possible, il faut utiliser des sableuses automatiques qui évitent à l’opérateur de rester exposé devant la machine pendant le travail.
Le corindon à usage unique
REMARQUE 2 : Chaque fois que cela est possible il faut utiliser des appareils sans recyclage car le corindon réutilisé est “enrichi” en matières délétères (particules de métal, de revêtement…) à chaque utilisation et la moindre fuite largue une concentration importante de particules dans l’atmosphère.
L’asservissement
REMARQUE 3 : L’aspiration doit se mettre en route en même temps que le début du sablage, en général lors de l’action sur la pédale. La mise en route de l’aspiration ne doit pas être manuelle.
L’évaluation
REMARQUE 4 : Elle doit être réalisée sur place par un organisme compétent et en aucun cas par téléphone ou par Internet car chaque laboratoire a ses spécificités et ses contraintes.
La hiérarchisation
REMARQUE 5 : Cette évaluation va permettre de hiérarchiser les risques présents dans le laboratoire afin de les traiter de façon pertinente. L’objectif étant d’arriver, éventuellement en plusieurs années, à une évaluation à 4/16 pour un risque côtoyé quotidiennement et pour chaque unité de travail.
Source : site de l’UNPPD

Évaluation des risques professionnels : le Coursier

L’évaluation des risques professionnels est une obligation légale qui vise à initier un travail de prévention dans les entreprises. Cette évaluation est réalisée à l’aide du DOCUMENT UNIQUE. Ce dernier n’est pas formalisé mais doit revêtir une forme pratique et adaptée à la profession. Le premier travail à faire est le découpage en UNITÉ DE TRAVAIL.
Dans l’article précédent nous avons étudié la première unité de travail qui est le poste de mise en revêtement. La deuxième unité de travail que nous examinons aujourd’hui est le poste de coursier.
Par la suite les postes de méthacrylates, les sableuses… seront abordés et étudiés.

Les dommages
Les dommages sont ceux d’un accident de la route.
Les modes d’exposition
Ils sont en fonction du mode de locomotion (automobile ou deux-roues), de l’état du véhicule (récent ou pas, qualité de son entretien), de la vitesse donc du type de circulation (urbaine, rurale, de montagne, sur autoroute), de l’attention du conducteur (état de fatigue, horaire, utilisation du téléphone portable) et de la protection du conducteur pour un deux-roues. L’itinéraire et la circulation sont en général bien connus, les points particuliers bien identifiés : ces derniers éléments sont positifs concernant la prévention et la qualité de la prestation.
PREVENTION
La prévention doit être étudiée selon trois axes :
Le véhicule
La téléphonie
Le conducteur.
Le véhicule
Le véhicule doit être récent, c’est-à-dire doté des dernières avancées technologiques en matière de sécurité (airbag, assistances, freinage d’urgence, limitateur de vitesse …etc) et bien entretenu par un réseau spécialisé. Une automobile doit être privilégiée, l’utilisation d’un deux-roues doit être exceptionnelle et dans ce cas le pilote bien équipé. Le véhicule doit être adapté au type de circulation. Beaucoup de “citadines” roulent en zone semi-rurale, c’est dangereux !
Le véhicule doit être équipé de pneus “hiver” lorsque la saison l’impose ou de pneus “quatre saisons”. Ces types de pneus sont efficaces même lorsque la température baisse (seules les régions de plaine dans le sud de la France peuvent éventuellement rouler en pneus classique toute l’année).
La téléphonie
L’utilisation du téléphone en conduisant est un élément majeur de distraction de l’attention. L’utilisation du téléphone en conduisant doit être bannie.
Le téléphone doit être en position messagerie (tous les téléphones en possession du coursier) lors de la conduite. Les messages doivent être lus lors des arrêts chez les praticiens ou lors de haltes convenues en fonction de l’itinéraire. L’équipement « mains libres » doit être utilisé à l’arrêt. Son intérêt réside en particulier dans la présence d’une antenne extérieure dont le rayonnement n’impacte pas le conducteur.
Les messages reçus doivent être en provenance exclusive du laboratoire et concerner des urgences ou des modifications d’itinéraire. Au sein de certains laboratoires, en province, où peut régner une grande confiance, des praticiens peuvent appeler directement les coursiers : cette procédure doit être revue.
Le conducteur
Le travail de nuit doit être banni. Les horaires de travail classiques doivent être privilégiés mais les débordements en soirée ou le matin tôt sont acceptables si la situation l’exige. Le permis de conduire du coursier doit être présenté au moins une fois par an au responsable du laboratoire et le coursier doit immédiatement prévenir ce dernier en cas de retrait du permis (y compris s’il a eu lieu pendant le week-end).
Il existe des stages de sensibilisation ou des formations spécifiques auprès d’organismes spécialisés dans la sécurité routière

PNEUS
REMARQUE 1 : On ne parle plus de « pneus neige ». Cette appellation laisse penser que ce type de pneu est réservé à la conduite sur neige. Or dans la plupart des régions en France il ne neige que quelques jours par an et pas tous les ans ! Donc la conclusion la plus logique avec cette appellation est que le pneu neige n’est pas un investissement rentable. Pour éviter ce type de raccourci, on parle donc de pneus “hiver”.
REMARQUE 2 : La principale caractéristique du pneu hiver est son efficacité lorsque la température extérieure descend sous les 7 à 8 °. Dans ces conditions les pneus classiques perdent de leur adhérence, surtout lorsque la chaussée est humide. La gomme du pneu hiver est efficace et rentable à partir de ce seuil, et le reste lorsque les températures deviennent négatives.
TÉLÉPHONIE
REMARQUE 3 : Le téléphone portable doit être utilisé véhicule à l’arrêt. Cependant il faut savoir qu’une partie du rayonnement émis par le téléphone à l’intérieur du véhicule est réfléchi vers les occupants par la carrosserie métallique. L’antenne extérieure évite ce désagrément (mains libres).
HORAIRE DÉCALÉ
REMARQUE 4 : Le travail en horaire décalé (à fortiori le travail de nuit) peut fatiguer anormalement l’organisme. Cette fatigue est d’autant plus sensible que le coursier, ou tout autre opérateur, est en fin de carrière professionnelle ou qu’il pratique ces horaires depuis plus de dix ans.
ÉVALUATION
REMARQUE 5 : L’évaluation doit être réalisée sur place par un organisme compétent et en aucun cas par téléphone ou par Internet : chaque laboratoire a ses spécificités et ses contraintes.
REMARQUE 6 : Cette évaluation va permettre de hiérarchiser les risques présents dans le laboratoire afin de les traiter de façon pertinente. L’objectif étant d’arriver, éventuellement en plusieurs années, à une évaluation à 4/16 pour un risque côtoyé quotidiennement.
Source : site de l’UNPPD