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Doctolib et l’UFSBD :        Etude inédite sur l’impact d’Internet sur la santé bucco-dentaire.

Doctolib et l’UFSBD : Etude inédite sur l’impact d’Internet sur la santé bucco-dentaire.

Introduction :

Il y a 76% des patients qui accèdent plus facilement à leur chirurgien-dentiste grâce à Internet, et 1 patient sur 3 aurait renoncé à consulter sans la prise de rendez-vous en ligne. C’est ce que révèle une étude nationale menée par Doctolib et l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD). 

Internet apparaît ainsi comme un levier décisif pour accéder à la santé bucco-dentaire. Une bonne nouvelle pour les patients, mais aussi pour les praticiens, qui voient leur activité augmenter.

Prendre soin de ses dents n’est pas évident pour tous les Français. Alors qu’une bonne santé bucco-dentaire est essentielle à une bonne santé générale, un grand nombre néglige son suivi : seuls six français sur dix se rendent au moins une fois par an chez le chirurgien-dentiste. La peur du dentiste, la difficulté d’accès à leur praticien, dans un délai raisonnable (il faut en effet patienter en moyenne 28 jours avant d’obtenir un rendez-vous chez le dentiste[1]), sont autant de raisons qui poussent un tiers des Français à renoncer à prendre un rendez-vous chez le dentiste.

Un sondage mené par Doctolib et l’UFSBD auprès de 400 chirurgiens-dentistes et de 7 400 patients utilisateurs du service de prise de rendez-vous en ligne détaille l’impact d’Internet sur la pratique des chirurgiens-dentistes et l’accès des patients à la santé dentaire.

Les patients accèdent plus facilement à leur chirurgien-dentiste :

Ce sondage démontre d’abord que les services de prise de rendez-vous en ligne permettent d’améliorer l’accès des patients à leur chirurgien-dentistes (76% des patients interrogés l’estiment) et de lutter contre le renoncement aux consultations et soins dentaires : 1 patient sur 3 aurait renoncé à consulter son chirurgien-dentiste s’il ne pouvait pas prendre rendez-vous en ligne.

La prise de rendez-vous en ligne ouvre les portes des cabinets dentaires à des nouveaux patients. 78% des chirurgiens-dentistes reçoivent des personnes qui ne les consultaient pas auparavant. 

Là encore, le phénomène n’est pas négligeable :

         • 18% des répondants reçoivent plus de 6 nouveaux patients par semaine ;

         • 45% des répondants reçoivent entre 3 et 6 nouveaux patients par semaine ;

         • 35% des répondants reçoivent entre 1 et 2 nouveaux patients par semaine.

Parmi ces patients, certains avaient arrêté de se soigner et reprennent leur santé orale en main. Plus d’un patient sur 3 estime d’ailleurs prendre davantage soin de ses dents grâce à la prise de rendez-vous en ligne.

Les chirurgiens-dentistes ont plus de temps pour leurs patients :

La mise en place de l’agenda en ligne au sein du cabinet dentaire fait diminuer le temps de secrétariat pour 74% des praticiens interrogés. Trois-quarts des chirurgiens-dentistes constatent par exemple une réduction du nombre d’appels reçus au cabinet, une partie de leurs patients privilégiant désormais Internet au téléphone pour prendre rendez-vous.

Moins interrompue, l’équipe dentaire peut se recentrer sur la prise en charge et l’accompagnement des patients avant, pendant et après sa visite. Et de fait, l’activité médicale augmente grâce à l’usage des agendas en ligne.

1 chirurgien-dentiste sur 2 considère que son activité a augmenté depuis qu’il utilise un agenda en ligne. Et cette hausse n’est pas négligeable : un quart des répondants l’estime à +5% et un tiers à +10%. Pour 4 chirurgiens-dentistes sur 10, le gain monte même à plus de 15% d’activité en plus.

Une meilleure communication entre le chirurgien-dentiste et ses patients :

La communication entre le praticien et ses patients est essentielle à qualité de la consultation. Pour préparer la consultation, un quart des chirurgiens-dentistes envoient à leurs patients des consignes par e-mail ou SMS avant le rendez-vous (détails pratiques pour accéder au cabinet, liste des documents à présenter, précisions médicales nécessaires au bon déroulement du rendez-vous, informations sur l’activité).

Cette nouvelle fonctionnalité de l’agenda en ligne, lancée en 2018, a immédiatement démontré son impact : les praticiens qui l’ont adoptée constatent à 72% que l’envoi de recommandations en amont améliore la qualité de la consultation.

Une fois le rendez-vous passé, les échanges se poursuivent et contribuent à un meilleur suivi bucco-dentaire. Un SMS et un e-mail peuvent ainsi être envoyés au patient afin de l’inviter à prendre un rendez-vous pour un bilan dentaire annuel. 88% des chirurgiens-dentistes qui utilisent ce rappel jugent cette fonctionnalité efficace. Mieux : cet outil améliore la santé bucco-dentaire des patients selon 81% des praticiens qui l’ont mis en place.

Source : [1]  DREES, octobre 2018

              Étude fait par Doctolib

              Le site de Dentalespace.com



Une étude identifie des cellules dans la gencive qui protègent contre la parodontite

Une étude identifie des cellules dans la gencive qui protègent contre la parodontite

PHILADELPHIA, US / CHENGDU, Chine: Malgré les progrès importants réalisés en matière de santé bucco-dentaire, la parodontite reste la cause la plus fréquente de perte de dents, ainsi que la sixième maladie infectieuse la plus répandue dans le monde.

La découverte d’un nouveau type de cellules dans le tissu épithélial du parodonte qui contribue à la protection contre les bactéries nocives a donc suscité un regain d’intérêt pour l’idée que notre système immunitaire pourrait jouer un rôle clé dans cette maladie.

L’étude a été menée par des chercheurs du Monell Chemical Senses Center, un institut scientifique indépendant à but non lucratif, travaillant aux côtés de scientifiques de l’Université du Sichuan à Chengdu en Chine. En examinant les gingives de souris, ils ont constaté la présence de cellules chimiosensorielles solitaires (CSC) et l’expression de plusieurs types de récepteurs du goût, ainsi que de la protéine gustducine. Le rôle des CSC est de détecter les irritants et les bactéries présents, qui ont déjà été détectés dans les voies urinaires, les intestins et les fosses nasales.

En général, il a été constaté que les souris sans gustducine dans leurs cellules SCC avaient un micro-biome buccal plus nocif que celles contenant de la gustducine. De manière cruciale, ces différences dans la composition de la flore buccale ont été identifiées avant la perte de tout os parodontal, ce qui implique qu’elles pourraient être considérées comme un précurseur de la parodontite et pourraient être utiles pour l’identifier plus tôt.

«Notre étude s’ajoute à une liste croissante de tissus contenant des CSC et indique que les voies moléculaires communes des CSC des gommes sont impliquées dans la régulation du microbiote oral», a déclaré le Dr Marco Tizzano, chercheur au Monell Chemical Senses Center. -auteur de l’étude. « En l’absence de signalisation du goût dans les gencives, le micro-biome oral a été modifié chez des souris sans sucette. »

Sur la base de cette étude et d’autres travaux non publiés concernant les humains, l’équipe de recherche a suggéré que les CSC parodontaux chez l’homme pourraient jouer un rôle de réglementation similaire en ce qui concerne nos microbiomes oraux.

L’étude, intitulée «Les cellules chimiosensorielles solitaires gingivales sont des sentinelles immunitaires contre la parodontite» (Gingival solitary chemosensory cells are immune sentinels for periodontitis), a été publiée en ligne le 3 octobre 2019 dans Nature Communications

Source: Le site Le courrier du dentiste

DEVENIR PROTHÉSISTE

DEVENIR PROTHÉSISTE

COMMENT DEVIENT-ON PROTHESISTE DENTAIRE ?

Le prothésiste dentaire fait un métier manuel de haute précision : il doit être minutieux et adroit car la création de prothèse ne laisse pas de place à l’à-peu-près et doit s’adapter parfaitement à la morphologie du patient.

Cette dextérité manuelle s’appuie sur de solides connaissances théoriques ainsi qu’un savoir-faire technique . 

Le sens de l’observation et de l’esthétique et la capacité à rester concentré sur des petites manipulations pendant de longues durées sont également nécessaires.

Enfin, il est bien entendu essentiel de respecter scrupuleusement les règles d’hygiène du laboratoire.

En résumé les compétences pré-requises pour devenir prothésiste dentaire sont :

  • Habilité manuelle.
  • Rigueur, minutie, patience.
  • Sens de l’observation et de l’esthétique.
  • Qualités d’hygiène.

QUELS SONT LES DIFFERENTS DIPLOMES ?

  • En sortant du collège, vous pouvez vous former dans un cursus scolaire traditionnel ou en apprentissage.
  • Bac Pro Technicien en Prothèse Dentaire ( cursus académique)

  • Brevet Technique des Métiers (BTM) en Prothèse Dentaire ( cursus en alternance)

Son Titulaire sera à la fin de son cursus un technicien qualifié en prothèse dentaire.

Dans le cursus académique, le candidat effectue en moyenne 22 semaines de stages en entreprise réparties sur les 3 années de formation.

Dans le cursus en alternance, le candidat prépare son diplôme sur deux ans et effectue 12 semaines au centre de formation par an.

Si l’on souhaite le suivre après un baccalauréat général, le BTM prothésiste dentaire se prépare en 3 ans. Il est possible de le passer en 1 année si le candidat a suivi un BAC Pro technicien qualifié en prothèse dentaire, ou en 2 ans s’il a suivi le BEP ou le CTM auxiliaire en prothèse dentaire.

  • Brevet de Technicien Supérieur (BTS) Prothésiste Dentaire ( cursus académique)

  • Brevet Technique des Métiers Supérieur (BTMS) Prothésiste Dentaire ( cursus en alternance)

Le diplôme prépare aux compétences techniques, mais également aux connaissances de gestion d’entreprise afin d’être capable de diriger, créer ou reprendre un laboratoire. Il permet d’accéder au niveau de qualification de « technicien hautement qualifié ».

Dans le cursus académique, le candidat effectue en moyenne 16 semaines de stages en entreprise pendant les 2 années de formation.

Dans le cursus en alternance, le candidat prépare son diplôme sur deux ans et effectue 12 semaines au centre de formation par an.

  • Licence Pro Prothèse Dentaire

  • Brevet de Maîtrise

À la suite du BTS ou BTMS, il est possible de continuer vers une Licence professionnelle prothèse dentaire se préparant en 1 année. Il est également possible de préparer un Brevet de Maîtrise (BM) en 1 année pour devenir Maître prothésiste dentaire.

QUELLES SONT LES DIFFÉRENCES ENTRE LE CURSUS ACADEMIQUE ET L'APPRENTISSAGE ?

Les diplômes préparés dans le cadre de l’apprentissage sont identiques à ceux qui se préparent dans la filière scolaire dite « classique » : même niveau de qualification, même programme. 

Cependant, l’expérience professionnelle acquise peut être très différente selon que vous soyez élève ou apprenti :

  • Sous le statut scolaire, les enseignements ont lieu dans l’établissement d’enseignement avec des périodes de formation en milieu professionnel, sous forme de stages à effectuer au cours de l’année . Par exemple l’école EDGO propose en milieu professionnel pour le cursus BAC PRO, 22 semaines de stage en 3 ans.

  • En apprentissage, le jeune alterne des périodes d’enseignements en établissement de formation et des périodes de travail en entreprise. Par exemple les CFA proposent 12 semaines au centre de formation par an sur 2 ans de formation pour le cursus BAC PRO, le reste du temps l’apprenti est en entreprise. 

En apprentissage, vous avez le statut de salarié et vous touchez une rémunération. Mais cela suppose aussi d’assumer les contraintes de la vie active (rythme soutenu, responsabilités professionnelles, 5 semaines de congés payés seulement au lieu des longues vacances scolaires…) sans pour autant délaisser vos études.Il faut faire preuve de maturité.

Toutefois, et cela constitue souvent la motivation première des jeunes à choisir l’apprentissage, cette formule est gage d’une meilleure insertion dans le monde du travail.

NOTRE POINT DE VUE EN TANT QUE PROFESSIONNEL.

En tant que laboratoire de prothèse dentaire, nous avons une préférence pour le cursus en contrat d’apprentissage cela s’explique tout simplement sur le fait qu’un apprenti obtient son savoir-faire tout au long de son contrat d’apprentissage et donc une expérience du terrain non négligeable.

Un prothésiste installé préférera toujours se faire secondé en tant que chef de laboratoire par le salarié (diplômé BTMS 2) qu’il a formé comparé à un salarié de même niveau (diplômé BTS 2) formé en cursus scolaire qui vient d’arriver dans l’entreprise.

Notre dernier conseille pour les futurs apprentis, chercher au plus tôt l’entreprise où vous ferez votre apprentissage et faite preuve de persévérance lors de vos recherches car les places sont chères.

DEVENIR PROTHÉSISTE

DEVENIR PROTHÉSISTE

QU ES QU UN PROTHÉSISTE DENTAIRE ?

Le prothésiste est un technicien de haute volée diplômé qui doit maîtriser un savoir-faire pluridisciplinaire : transformation de la matière, connaissances techniques et morphologiques, goût de l’esthétisme au service du confort du patient.

Le prothésiste dentaire a en charge, sur prescription du chirurgien-dentiste ou de l’orthodontiste, de la création, de la restauration ou de la modification de dispositifs médicaux sur mesure, pour remplacer des dents (prothèses fixes ou amovibles) ou corriger l’anatomie dentaire (appareils d’orthodontie), à partir des empreintes prises au cabinet dentaire, pour un patient donné.

 

Une belle prothèse est une prothèse qui ne se voit pas ! 

 

Pour mouler, sculpter et modéliser la prothèse, de nombreuses techniques sont mises en œuvre, nécessitant des matériaux adaptés et performants : plâtre, cire, métaux précieux et non précieux, résine, céramique.

La prothèse dentaire évolue, et a recours de plus en plus à la conception et à la fabrication assistée par ordinateur (CFAO), technologie moderne nécessitant de nombreuses connaissances.

En conclusion, le prothésiste doit acquérir un savoir-faire dans les différents domaines (prothèse fixe et amovible), doit savoir évoluer avec son métier (technologie moderne) et avoir un esprit créatif car l’objectif du prothésiste dans sa finalité est de rendre le sourire au patient.